Arrivée d'une folle [RP terminé]

Sortant de la navette qui faisait le voyage Terre - Pantalassia, j’admirais ma nouvelle école. Absolument magnifique, voilà tout. Des cascades, de la pierre blanche étincelante, des toits d’ardoise, des buissons et des coins de nature : je l’adorais déjà.
Pour ma rentrée, j’avais choisi une tenue confortable (avant tout) mais à l’air sympathique (il fallait bien que je me fasse des amis, non ?). La seule et unique jupe de ma garde-robe, plissée et bleu turquoise, parait mes jambes, et j’avais mis des bottines argentées. Mon débardeur était de cette même couleur, et j’avais un pendentif turquoise accroché à une fine chaînette. Mes cheveux étaient arrangés comme à l’ordinaire. Oui, ce n’était pas (du tout) mon style habituel mais… J’avais besoin de changement, et cette nouvelle tenue allait bien avec ma nouvelle école.
Carrément éblouie par l’architecture du bâtiment, je mis quinze minutes à trouver l’entrée, puis acquérir mon emploi du temps et un plan du campus. Traversant des couloirs aux couleurs de l’arc-en-ciel qui rayonnaient, j’arrivais enfin devant ma chambre. Il y avait le nom de quatre autres jeunes filles sur la porte ; je toquais (par politesse) et ouvris derechef la porte. Une fille blonde habillée en noir était déjà là.
- Bonjour ! Je suis Ann ! Et tu es… Aliénor ?
Mon pouvoir de mots m’avait aidé à découvrir son nom.

Ma coloc’ Aliénor avait l’air très enthousiasme ; cela me plut. Elle retira son casque, et avança vers moi comme si elle allait s’évanouir de bonheur :
<< Salut Ann ! Oui, je suis bien Aliénor ! Je suis super contente de te rencontrrrrrr... ER, WAAAAAAAH ! >>
Pan ! Elle tomba en trébuchant dans la valise. Mortifiée, je voulus la relever, mais elle y parvint seule et me bombarda de questions : musique, pouvoir, âge…
Je souris, prête à répondre, mais elle me coupa l’herbe sous le pied :
<< Tu veux une sucette ? >> fit-elle en joignant le geste à la parole.
Je pris une profonde inspiration, attendant qu’elle me laisse parler. Comme elle ne disait rien, je répondis à toutes ses questions :
<< J’ai 15 ans, je viens de la terre ! Je suis une magicienne, et mon pouvoir c’est les mots, ou l’écriture, comme tu veux. Je suis trèèès contente d’être ici ! (je ris, elle m’imita) Non, j’ai pas d’animal. Et toi ? >>
Je lui souris, et acceptais la sucette.
Cette coloc’ avait peut-être l’air déjantée, mais très sympa et positive. J’avais hâte de la connaître mieux !

Somptueux, le château de Paradisia était un spectacle étonnant. Ses tours en pierre blanche, ses cascades, ses toits joliment bleutés... Tout y était. L'endroit portait bien son nom, songea la jeune fille. Elle se nommait Helena White, et venais de faire sa première rentrée dans cette merveilleuse école de magie. À vrai dire, elle n'était pas encore vraiment une étudiante de cette académie, n'ayant toujours pas pénétré dans ce lieu magique, car elle restait immobile, à contempler la belle vue qui s'offrait à elle.
La jeune Helena, âgée de quinze ans depuis peu, venait la Terre. Elle avait été une Terrienne, mais maintenant, le terme Magicienne convenait mieux pour la définir. Elle avait décidé de quitter le circuit normal, pour entrer dans celui de la magie, alors âgée de treize ans. Après de nombreuses discussions, elle avait réussit à convaincre ses parents, et ce choix lui plaisait de plus ne plus au fur et à mesure que les jours passaient.

Mais maintenant, elle se situait devant les portes de sa future école. Quand elle les franchirai, elle réaliserait sont rêve, du moins une partie, qui consistait à intégrer une école de Magie.
Pour cette première journée, et première rentrée, la jeune Magicienne avait choisi de se vêtir d'une pair de jeans de couleur bleu, ainsi que d'un haut blanc nacré. Et elle ne regrettait pas son choix, car comme la saison actuelle était l'été, il faisait une chaleur étouffante dehors, particulièrement au soleil.

Tandis que Léna contemplait éternellement le paysage, elle repensa à son trajet jusqu'ici... Qui n'avait pas été d'une grande simplicité, et encore moins agréable. Le train qui devait normalement emmener la future étudiante à la gare des navettes magiques, avait été annulé, et elle n'en avait été prévenue qu'à la dernière minute. Elle avait donc été forcée de monter dans un train peu agréable, en premier à cause de la qualité douteuse des fauteuils, et ensuite à cause du petit enfant qu'elle avait du supporter durant trois longues heures. Il n'avait pas cessé de gémir, de pleurer, sans oublier qu'il donnait des coups de pieds dans le siège de la jeune fille. Quand la famille de l'enfant et ce dernier étaient sortis, Helena avait cru que la chance lui souriait enfin, mais non. Un autre petit garçon, qui devait probablement être âgé d'environ quelques années de plus que le précédant, avait été installé dans le siège à côté de la jeune fille. Et jusqu'à ce que le voyage prenne fin, il n'avait cessé d'enchaîner des grimaces horribles, des bruits très étrange, pour ensuite éclater d'un rire bruyant sous les réprimandes pratiquement inexistantes de sa mère.
Ensuite, ça avait été plutôt rapide ; la navette avait bien fait son travail, et une heure et demi plus tard, la jeune Helena se tenait devant l'entrée de l'école de magie : Paradisia.

Quand elle se décida enfin à pousser les portes, elle arriva dans le Grand Hall. Il était grand et impressionnant, avec ses deux colonnes de pierre blanche qui encadrait l'escalier principal. Elle ne mît que quelques minutes pour récupérer son emploi du temps. J'ai trouvé l'école, l'emploi du temps, il me reste encore à trouver l'étage, ainsi que l'appartement, songea-t-elle. D'après les informations qui lui ui avaient été données à son arrivée, Helena était logée dans l'appartement 1, couloir 1, au troisième étage. C'est donc avec une certaine appréhension que la jeune fille se dirigea vers l'escalier principal, en traînant sa lourde valise derrière elle. Elle se dit que ça devait être simple à trouver... Elle se trompait.
Il s'en suivit alors un cheminement interminable entre les nombreux étages, couloirs, escaliers, et salles qui peuplaient l'établissement. Elle espéra qu'elle saurait rapidement se repérer à travers tous ces nouveaux lieux.

Quand Lena atteint enfin, le troisième étage, ce fut une délivrance, elle accéléra le pas, dépassant une porte qui devait être l'entrée de l'appartement pour les garçons qui entraient comme elle en première année, pour s'avancer vers celui des filles. Quand elle eut franchi la première porte, elle aperçu plusieurs entrées qui devaient conduire chacune à un appartement. Elle vit avec soulagement une feuille de papier placardée sur la porte où il était inscrits : Appartement 1 : Ann Miller, Aliénor B. Wallace, Aerin Luinil, Helena White et ?. Le point d'interrogation signifiait sûrement qu'une cinquième colocataire les rejoindrais un peu plus tard. Se disant qu'elle avait trouvé, Léna toqua, puis poussa la porte qui s'ouvrit dans un grincement. Si des habitantes de l'appartement étaient déjà présentes, elles se rendraient de la présence de la jeune Magicienne.

Léna ne s'était pas trompée : deux jeunes femmes étaient en train de discuter. Enfin du moins, elle le supposait, car une des deux était étendue sur le sol. Elle avait du trébucher, supposa la jeune fille tout en jetant un regard à la seconde. Celle-ci avait de longs cheveux bruns, ainsi que de magnifiques yeux bleus qui s'accordaient parfaitement avec son habit du jour, composé d'une jupe d'un bleu qui tirait vers le turquoise, et d'un haut assorti. Un scintillement sur son cou fit supposer à Helena qu'elle portait un pendentif.

Léna esquissa un geste pour relever la première jeune femme, mais celle-ci se redressa rapidement. Elle remit ses beaux cheveux blonds en place, et s'avança vers la Magicienne en disant d'une voix joyeuse :

« Salut ! Moi c’est Aliénor, je suis contente de faire ta connaissance ! Comment est-ce que tu t’aaaaa… PPELLES WAHHHHHHH ! »

Dans l'espace d'une demi seconde, la dénommée Aliénor trébucha à nouveau, sur le pied de l'autre fille, et s'étala de tout son long. Tandis qu'elle se relevait en soupirant, Helena lui fit un grand sourire.

« Désolée, Ann… JE DISAIS ! Comment est-ce que tu t’appelles ? » Interrogea-t-elle d'une voix sympathique. 

En entendant la jeune fille blonde appeler la seconde Ann, Léna conclut que la seconde se nommait ainsi.

Aliénor paraissait très gentille et drôle. La Magicienne avait tout aussi hâte de connaître hâte, et elle espérait devenir amie avec ces deux étudiantes.
Tandis que la jeune fille aux cheveux blonds se relevait, Léna avait détaillé sa tenue : un haut en cuir noir, ainsi que un jeans déchiré.

« Je m'appelle Helena, mais tout le monde m'appelle Léna, ou encore Lenny. Moi aussi je suis contente de faire ta connaissance, Aliénor. Toi aussi Ann, Fit-elle d'une voix assurée. J'espère que tu ne t'es pas as fait mal en tombant, ajoutai-je à l'intention d'Aliénor. »

Tout à coup la porte s'ouvrit.

Je regardais les deux nouvelles arrivantes : chacune avait l'air aimable et polie. En tout cas, aucune ne ressemblait à une sorcière démoniaque ou à un monstre destructeur.

- Eh bien, je suis très heureuse de vous rencontrer, fis-je, joviale. Pour me présenter brièvement, je m'appelle Ann, et je suis une magicienne des lettres.

Je fis un signe de la main gauche, dévoilant mon tatouage. C'était un ensemble de boucles noires qui ressemblaient un peut à un arbre frisé.
Je vérifiais qu'Aliénor ne tombe pas d'étonnement devant lui... Non, ça allait. Je souris, puis regardais la chambre. Il y avait cinq lits. Qui occuperait lequel ?
Aerin semblait gênée ; timide, même. Héléna, elle, gardait un sourire poli sur son visage. Enfin, la blondinette suça sa sucrerie avec passion.

- Bon, qui s'installe où ? demandais-je.

Il était une fois... Nan pas terrible... Dans un royaume lointain ? Non ? Bon, faisons simple ! Je m'appelle Christie, et je vivais à Pantalassia depuis environ 6 ou 7 mois. J'attendais la rentrée avec impatience. Non en fait impatience n'est pas le mot adapté, je crois bien qu'il n'y en a pas d'ailleurs ! J'admirais la sublime école de Paradisia depuis ma chambre d'hotel et chaque jour je rêvais de franchir ces somptueuses portes...

On peut dire que le jour J s'est bien moins passé que ce que j'avais imaginé. Du haut de mes 1m35, c'était assez compliqué de transporter cette immense malle qui me servais de valise (mes fringues prennent une place assez considérable...). Mais j'y étais ! OUI ! Génial ! Enfin, j'y étais quoi. Bref, tout le monde me regardait d'un air de dégout, et ça je déteste ! Mais bon, ils s'y feront bien, j'suis moche j'y peux rien... Oui oui, je m'égare ! Où j'en étais ? Ah oui, l'appartement...

La convocation que j'avais reçue m'indiquait l'appartement 1 du couloir 1 (facile à retenir !). Je m'y rendais d'une démarche vaccillante à cause de c'te foutue valise de 50 kg. J'étais là devant la porte. Elle paraissait immense... Bon vu ma taille y a pas de mal, mais quand même...

"Lance toi, frappe à la porte !
- Et si il y avait personne ?
- Mais si, t'entends bien les voix non ?
- J'ose pas...
- Depuis quand t'as peur d'un truc aussi stupide ?..."

C'était un combat virulent qui faisait rage dans ma tête. Je pris mon courage et frappai. Rien. "Super, ils m'entendent même pas !" pensais-je. Alors je décidai de rentrer.

Quatre jeunes filles étaient là, à rire et bavarder comme des gens normaux... Et moi... Comme une dinde... Elles me regardèrent bizarrement, mais j'avais l'habitude. Ca a le don de me rendre dingue, mais une partie de moi adore ça, parce que ça me rappelle que je suis unique, je suis Christie Jack.

"Bonjour, je m'appelle Christie."

Léna vit la jeune fille blonde ouvrir la bouche pour commencer à répondre à sa question, mais la porte s'ouvrit doucement, et une jolie jeune fille entra. Elle avait de beaux cheveux turquoises, et portait une robe blanche. Elle était en tout cas très belle, et paraissait un peu timide.

« Excusez moi ... Bonjour. Je m'appelle Aerin et je suis aussi dans cet appartement » déclara-t-elle d'une voix hésitante. 

Ainsi donc la nouvelle venue se nommait Aerin, un prénom qui lui allait parfaitement. 
Ann commença ainsi à parler, se présentant en déclarant qu'elle était magicienne des lettres, un pouvoir qui était surprenant. Tandis qu'elle faisait un signe de la main gauche, sa manche retomba, dévoilant son tatouage. Il était très joli, formé de boucles noires ressemblant à un arbre frisé. 
Léna ne sursauta pas, ou ne montra point son étonnement, étant elle-même une magicienne, elle avait pris l'habitude, si l'on pouvait dire cela, de voir ses tatouages de nombreux magiciens. 
Ce n'était apparemment pas le cas d'Aliénor, qui ouvrit de grands yeux en signe d'étonnement. Réprimant un sourire malicieux, Helena détacha son regard d'Aliénor pour fixer Ann qui dit joyeusement :

« Bon, qui s'installe où ? »

Aliénor empoigna sa valise, et se jeta sur un lit au fond de la pièce, sans jeter un coup d'œil aux trois autres filles, qui la fixaient, étonnées. Elle paraissait très sûre d'elle, et était pleine de bonne humeur. Elle demanda, d'une voix innocente :

« Les filles, je peux prendre celui-ci ? »

Elle n'attendait pas une quelconque réponse, car elle jeta sur sa valise pour en sortir deux sucettes, qu'elle proposa à Léna et Aerin d'une voix enfantine. Helena accepta, et la garda dans sa main. Puis elle parcourut la chambre du regard, jusqu'à s'arrêter sur un des deux lits près de la fenêtre. 

« Si ça ne vous dérange pas, j'aimerai prendre celui près de la fenêtre...»

Regardant tour à tour chacune des personnes présentes, Léna ajouta d'une petite voix :

« Aerin, tu prends celui qui est à côté du mien ? »

Aerin avait l'air timide, mais polie et très gentille. Helena avait hâte de faire connaissance avec elle et espérait qu'elle accepterait sa proposition. Tandis qu'Aliénor et Ann étaient arrivées avant, et se connaissaient un petit peu mieux, car elles avaient déjà pu discuter entre elles et paraissaient bien s'entendre.

La porte s'ouvrit :

"Bonjour, je m'appelle Christie."

Plouf !
Epuisée, je me laissais tomber sur mon lit. Il était au milieu de la pièce, et pour l’instant, tout ce qu’il pouvait y avoir de plus impersonnel. Commode et table de nuit vides, murs unis et lit froid. J’avais hâte d’y ranger mes vêtements, mes livres, coller mes photos, personnaliser les lampes et même le lit.
Mais pour le moment, j’était le-ssi-vée.
Les quatre autres filles étaient là. Je sortis un stylo et mon cahier (ici) de la valise, décidant d’y noter mon état d’esprit. « Arrivée. Crevée, écrivis-je. Chambre vide à customiser ; colocataires très sympathiques. Blonde Folle, Brunette, Fée Timide, et enfin Petite Jeune Fille à Monstrueuse Valise sont toutes sympathiques. On ne se connaît pas encore bien – normal. Hâte de voir la suite de ma Paradisia Adventure. »
Aerin demanda aux autres quel était leur pouvoir, et présenta le sien. L’eau ; elle fit une petite démo avec des bubulles qui vagabondèrent dans la pièce, éclatant lorsqu’on voulait les attraper. C’était magnifique, je me redressais. Nous fûmes plusieurs à la féliciter ; Aerin rougit.
- Bon, annonçais-je. Je suis total crevée. Je vais me reposer un peu…
On aurait pu penser que pour récupérer un peu j’aurais dormi, mais non. Je ne trouvais rien de plus ressourçant qu’une bonne lecture. Posant mon stylo noir et mon journal sur la table de nuit, je sortis un livre. Il venait de la Terre et contait les aventures d’une jeune fée et des mystères de ses ancêtres dans le vieux manoir familial. C’était plein de suspense, surtout avant qu’elle découvre son frère caché et… Bref, c’était ma lecture du moment, et je ne pouvais pas attendre de lire la suite ! Je l’ouvris, lançais derrière moi le marque page et calais mon dos sur le coussin mou. Je quittais le monde réel pour entrer dans celui de la jeune fée…

La jeune fille qui venait d'entrer répondait au nom de Christie. Elle avait une allure impressionnante, portit un chapeau, des vêtements qui faisaient penser aux chamans, et se dressait sur sa tête un chapeau pointu. Léna lui souhaita la bienvenue en faisant un discret signe de la main, et replaça une mèche de cheveux brune en arrière. 

À la grande joie D'Helena, Aerin accepta d'occuper le lit voisin au sien, et elle s'y installa joyeusement, puis s'assit dessus.

Peu après, Léna se tourna vers Aerin, et fut surprise d'y lire une moue inquiète, et craintive. À quoi pensait la jeune fille aux cheveux turquoises ? Mais cela ne dura qu'un instant, et Helena douta d'avoir réellement aperçu ce sentiment sur le visage de la jeune fille.  Aerin se saisit rapidement d'une bouteille d'eau qu'elle porta à sa bouche, et avala une gorgée avant de demander :

- Sinon, qu'est ce que vous faites comme magie ? Moi je me sers de l'eau.

 Pour accompagner sa déclaration, elle activa sa magie. De l'eau sortit de la bouteille qu'elle tenait toujours, et forma de petites bulles transparentes qui s'envolèrent dans toute la pièce.

- C'est de la très belle magie, complimenta Léna, admirative.

Le rouge lui monta soudain aux joues, son pouvoir à elle était... Minable, comparé à celui d'Aerin. Aerin maîtrisait l'eau, et ce devait être fabuleux de pouvoir en faire ce qu'elle voulait... Léna, elle ne devait se contenter seulement des éclairs et du sable. Elle savait faire apparaître de petits éclairs, et manipulait le sable, mais elle rêvait de maîtriser un nouvel élément, et se promit de travailler dur.

Aliénor  complimenta Aerin tandis qu'elle faisait elle-même une démonstration de ses pouvoir en hurlant : BANZAIIIIIIIIIII. Une lumière dorée jaillit de ses mains, puis se dirigea vers le centre de la pièce ou elle explosa en un merveilleux feux d'artifices. Léna était scotchée, elles avaient toutes deux beaucoup de chance. Quand le spectacle prit fin, Aliénor parut soulagée. Sûrement de ne pas avoir fait sauter quelque chose, pensa Léna, puis elle félicita chaleureusement Aliénor.


- Bon, les filles ! Moi je vais faire un tour, je meurs d’envie de découvrir cet endroit ! A tout à… L’HEUUUUUURE AAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Elle s'élança pour traverser la pièce en direction de la porte, mais trébucha une énième fois. Mais due à sa grimace plus, Léna craint que la jeune fille très vive ne se soit fait mal. Aliénor soupira, remit ses beaux cheveux couleur blés en place, et se releva à la vitesse de la lumière (clin d'œil à son pouvoir). Léna songea que la jeune fille était extrêmement maladroite pour tomber aussi souvent. 

- Je commence à en avoir marre de tout le temps tomber… BREF ! J’y vais les filles, si quelqu’un veut venir avec moi, venez ! 

Elle partit en laissant la porte ouverte, au cas où quelqu'un se déciderait à la suivre. Léna hésita quelques instants. Devait-elle partir elle aussi en exploration ? Ou faire plus ample connaissance avec ses camarades ? Elle décida de partir elle aussi en exploration.

- Bon... Et bien salut les filles, moi aussi j'y vais... 

Et avec un dernier regard, Léna franchit la porte pour atteindre le couloir.

Hors - RP : je propose que Chrisite, Ann, et Aerin, vous postiez encore un message, et on verrouille le sujet...

Christie, la seule restée là (les autres exploraient déjà les couloirs), semblait nerveuse. Je terminais vite mon paragraphe – il ne fallait pas qu’on me prenne déjà pour une prétentieuse qui s’intéresse qu’à ses livres ! Christie me demanda :
- Elle... Elle a l'air confortable cette chambre non ?
- Oui.
C’était vrai. Un véritable nid douillet. Christie regarda encore la pièce, un peu mal à l’aise ; je l’étais aussi et triturais mes cheveux bruns.
- Et bien Ann, je suis très contente de t'avoir rencontré ! Les autres aussi d'ailleurs, je sens qu'on va bien s'entendre.
- Oh oui ! Tout le monde a l’air très sympathique. Je suis soulagée, je l’avoue, de ne pas avoir de sorcière ou de goule effrayante dans cette chambre.
J’ouvris ma valise pour me donner une contenance. Je rangeais vite quelques affaires dans mon armoire ; celles que je mettrais dans les prochains jours.
Comme ranger m’embêtais, et que continuer à lire n’aurait pas été socialement correct, je commençais à regretter de ne pas avoir accepté la proposition d’Aliénor. Christie, timide, resta silencieuse.
- Bon, je crois que… Je vais partir à l’exploration de l’école. Est-ce que tu me suis ?
Je restai dans l’encadrement de la porte, attendant sa colocataire.

Nous commençâmes à bavarder tranquillement, puis, ma colocataire me demanda :

"Bon, je crois que… Je vais partir à l’exploration de l’école. Est-ce que tu me suis ?"

Et moi, je restais là, tranquille comme une imbécile, pour seule occupation : regarder à travers la fenêtre avant de percuter...

"Oh ! Excuse moi, oui bien sur pourquoi pas" dis-je.

Une petite balade bien sympathique s'annoncait...