Une virée shopping, une rencontre dans une boutique, c'est bien un coup du destin! (Avec Elwing Keitaro)

Apres être partie de la plage et avoir consultée la cartomancienne, je me suis jurée de me faire plaisir, je sais que c'est vraiment une chose très..... bon passons. C'est parti ! Je pars pour le quartier des affaires et, pour une journée shopping sans fin, sauf pour dormir.... Je suis allée dans une allée ou se tassent plein de petits commerces. Je marche devant avec des yeux béants. La magie est présente partout. Je sens, j'ai ce pressentiment que tout va exploser en petites paillettes. Je sais, ce n'est pas crédible. C'est encore plus grand qu'a Teenage Island, j'ai peur d'avoir le vertige. Toutes ces lumières alors qu'il fait encore jour et la rue est tellement bondée, tous ces gens dont j'ai ignoré l'existence pendant tellement longtemps.

J'ai flâné le long de la rue pour m'arrêter devant un magasin appelé "The Magic Shop". Je me dirige vers la boutique car j'espère y trouver, ne serait-ce qu'un mot qui pourrait me donner des informations sur les fées millénaires. Je peux aussi en profiter pour acheter des livres de magie. Ce magasin a un décor dans le ton mauve, il y'a des étagères remplies de livres et des bibliothèques, a droite, gigantesques. J'exagère un peu quand même mais, seulement un peu. Je me dirige vers une des bibliothèques pour commencer a feuilleter. C'est alors qu'en voulant prendre un livre, une main apparait et veux prendre ce dernier. C'est une fille, elle est a coté de moi, pourtant, je n'ai pas senti sa présence. Elle a de longs cheveux blancs et des yeux bleus. Je vois qu'elle voulait le même livre. Est-ce que cela sera une nouvelle rencontre ou juste un "pardon" et un "merci"? Je ne sais pas mais on verra. J'ai encore ce sentiment de confusion. Je suis heureuse et j'ai des regrets en même temps. Des regrets en quoi? L'avenir est-il si terrible que ça? Je dis précipitamment et dans un ton un peu trop formel:

"Oh pardon. Prenez-le, je vous prie."

Décontracte-toi! C'est quoi cette façon de parler. C'est vrai que c'est respectueux mais on n'est pas au XVI siècle!

Elwing avait encore en tête les prédictions de la cartomancienne en entrant dans le quartier des affaires. Les cris des marchands achalandant les passants ne suffisaient pas à la tirer de sa stupéfaction ni de sa réflexion. Elle cherchait de qui on avait pu lui parler, de où, de quoi, bref : elle cherchait à comprendre. Ce qui, en soit, n'est pas facile quand on nous parle de choses qui ne se sont même pas encore passées. Pour résumer : Elwing se prenait la tête pour rien, et il fallait bien avouer qu'elle était passée maître dans cet art délicat. Une affiche la sortit de sa rêverie.

« Promotion flamboyante ! Aujourd'hui, - 15, - 20, voire jusqu'à – 50% sur tous nos livres historiques* ! Profitez-en vite, après il sera trop tard!
* Livres signalés par une étiquette, voir conditions en magasin. »

Intriguée, elle entra dans la boutique, intitulée The Magic Shop. De gauche à droite, Elwing n'était entourée que par d'immenses étagères. Dans l'air flottait un parfum d'encens, d'herbes, ou de bois ancien. La magie entourait chaque chose, pesait sur chaque objet. Elwing était tendue rien qu'à l'idée de provoquer une catastrophe en les touchant, aussi rangeait-elle soigneusement ses mains. Heureusement, Erwan avait trouvé ennuyeux de la suivre et était resté sur la plage, sans doute à s'inventer un combat grandiloquent contre le monstre Mer. Wouah.

Décidant de mettre à profit le temps qu'elle passait dans cette boutique, elle se dirigea ver le rayon « magie pure » et commença à fouiner. Alors qu'elle allait saisir un énième livre, sa main en rencontra une autre. Elle tourna les yeux, étonnée. Face à elle, une jeune fille, peut-être 16 ou 17 ans. Etrange qu'elle s'intéresse à ce genre de bouquins, plutôt historiques, et considérés comme barbants pour pas mal de gens de son âge. La jeune fille l'invita à le prendre, en s'excusant. Elwing le retira donc, après l'avoir remerciée, et jeta vite fait un regard à la couverture qui titrait « Bénédictions et Malédictions : une magie unique séparée, ou deux magies différentes rapprochées ? ». Ô joie, cela semblait passionnant. Mais Elwing était tentée de le prendre quand même, après tout si l'auteur ne se trompait pas, peut-être pourrait-elle augmenter son rayon d'action de sortilège des soins aux malédictions … Ce qui, en soit, pourrait être franchement sympa. Elle regarda le prix, déglutit, chercha l'étiquette qui indiquait la remise de 50%, soupira.

« Pourquoi faut-il que les articles qu'on veut prendre ne soient jamais soldés ? »

Puis elle se retourna vers la jeune femme et l'observa un instant, pensive, avant de s'exprimer.

« Je ne pense pas que ce soit ce genre de livres que vous cherchiez, je peux peut-être vous aider, puis-je vous demander ce que vous recherchez ? A moins que vous ne fassiez que chiner, auquel cas pardonnez-moi. »

Pfiou, que de discours. Et tout ça pour … presque rien dire, en plus. Mais bon, une fille si jeune dans un rayonnage si spécial … oui, il n'y avait pas à dire, ça l'intriguait.

Elle m'a fait rire un instant. Elle cherche ce livre, mais la remise n'y est pas. On n'est pas toujours chanceuse. Elle me propose aussi de l'aide, c'est vraiment gentil de sa part. Je suis venue ici pour chercher un livre qui pourrait me rendre plus forte, affiner mes sorts et fortifier ma magie. Mais je cherche en plus, un livre pouvant me renseigner un peu plus sur les fées millénaires pour connaitre plus sur eux mais, que faire? Je lui réponds a son aide:

"C'est vrai, vous pouvez m'aider? Non non ce n'est pas ça. En fait, je suis venue ici en espérant trouver des livres anciens qui parleraient des fées millénaires et je cherche aussi des livres pour apprendre des sorts. Je voulais surtout mettre mon nez un peu partout en essayant de ne pas attraper une allergie!"

Oh non, pas ca! Pourquoi j'ai sorti cette blague ridicule. Je voulais tellement ne pas passer pour un clown ou une idiote pour une fois. Je crois que j'aurais aussi besoin d'un livre sur "la maitrise de soi, comment ne pas dire des conneries en pleine conversation." Il me serait bien utile.
Si je veux lire tous les livres, c'est surtout pour trouver mon don, celui dont le livre d'apprentissage parle. Hier, j'ai fait jaillir de mes mains, de la lumière, des étincelles en fait, des étincelles de toutes les couleurs. Mais le problème, c'est que je ne suis pas assez futée pour deviner quelle magie c'est. Je suis une fée donc pour moi, c'est sur que c'est de la magie blanche mais il faut bien que je me démarque des autres. Je trouverai bien un jour.

Après avoir semblé amusée, elle prit le temps de lui répondre. Des fées millénaires ? Ce nom lui disait vaguement quelque chose, mais quoi … Rha, elle l'avait sur le bout de la langue. Vous savez, c'est comme lorsque vous voyez quelqu'un et que vous vous dites : Mais je l'ai déjà vu lui/elle ! Sauf que vous ne savez pas où, et ça vous taraude jusqu'à ce qu'enfin vous puissiez lui mettre un nom. Je le sais parce que ça m'est arrivé hier et … quoi ? Comment ça vous en avez rien à faire ? Bon, ok, retour sur Elwing dans sa librairie … qui retient un sourire sur la boutade concernant l'allergie et la poussière.

« Je crois que les livres de magie sont deux rayons plus loin, sur la gauche. Suivez-moi, je vais vous montrer. Après il faudra savoir ce que vous cherchez comme magie : féerique, maléfique, élémentaire ... »

Où, où, où …. Mais où bon sang avait-elle entendu parler des fées millénaires ? Sans aucun doute dans un lieu en rapport avec la magie ... Son école, peut-être ... Ah ! Ca y était ! Elle s'en souvenait ! Elwing s'arrêta si vite qu'elle manqua en percuter celle qui la suivait, ce qui heureusement ne se produisit pas.

« Votre histoire de fées là … ça me dit quelque chose, j'ai un professeur dans mon université magique qui a dit vaguement un truc un jour à leur propos. Beaucoup de personnes croient qu'il s'agit d'une légende, mais je sais qu'il était persuadé qu'elles existaient vraiment, il avait parlé d'une bête incroyable … une chimère ? Non, c'était … un dragon, voilà ! Mais lequel … Impossible à savoir, et il y en a tellement … Et il existe si peu d'informations sur elles … je ne peux que vous souhaiter bonne chance, malheureusement, je crois. Bref, où en étions-nous … ah oui, les livres. Par là. »

Elle reprit sa route sans attendre, presque comme si de rien n'était, slalomant entre les rayonnages avec l'habileté du rat de bibliothèque jusqu'à arriver devant l'immense meuble contenant les livres de magie. De haut en bas s'étalaient des traités sur le feu, la glace, le temps, etc … Si une magie existait, elle avait son livre ici, Elwing n'en doutait pas une seconde. La réserve de connaissances semblait inépuisable, géante. Elle se tourna vers la jeune fille qui l'avait suivie et lui montra le rayonnage sans dire un mot.

Je suis la jeune femme et, elle me révèle soudainement que les fées millénaires auraient un rapport avec un certain dragon. Des dragons? Il y'a aussi des dragons? Je sens que je ne suis pas au bout de mes peines.... Comment je vais parler a un dragon? Sinon, cette jeune femme a l'air de connaitre les lieux, elle doit y venir très souvent et de s'y connaitre en la magie. C'est une magicienne ou une fée. Difficile a dire. Elle a plutôt l'air d'une magicienne. Puis on s'est arrêtée brusquement devant une bibliothèque encore plus gigantesque que le dernier. Je regarde de haut en bas, c'est plus impressionnant que la cartomancienne, sans vouloir la vexer. Cela sent les vieux manuscrits et les étagères sont jonchées par la poussière. Quoique, je suis un peu perdue.... La honte, je voudrais tellement me débrouiller toute seule un jour. Non, je vais le faire, je vais les trouver ces livres sans l'aide de personne bien qu'un petit coup de pouce.... Mais je remercie d'abord ma sauveuse:

"Merci beaucoup pour ton aide, c'est vraiment sympa de ta part! Et merci aussi pour l'info, je t'en suis infiniment reconnaissante. Moi, je m'appelle Diane, Diane Laya."

Je fais un sourire. Mais comment ai-je pu mettre autant de mercis en une phrase? Ça va, calme-toi... Elle ne va pas te prendre pour une simple d'esprit, elle va plutôt te prendre pour une gentille fille, très polie, oui polie! Je pris quelques livres qui me paraissent intéressants: "Les sorts de défense", "Les sorts d'attaque", "Les types de magie, ancienne et nouvelle", "Légendes magiques de tous les ages et époques". Je dis soudainement a ma nouvelle connaissance:

"Veux-tu faire un peu de shopping avec moi dans la ville?"

Je redis de peur que j'ai été trop.... :

"Mais tu n'es pas obligée!"

Je passe a la caisse et je vois les étiquettes, je sais, c'est une manie chez moi, je ne regarde jamais le prix, j'achète et puis c'est tout. Apres les réductions, si j'ai bien compris, cela fait 20 chacun. Donc si je compte, cela fait en tout.... 80 DM. Je passe la monnaie. Mais tout d'un coup, je me sens perdre mes forces, je.... je perds connaissance. Dans un fond noir, je vois de la lumière qui jaillit. Puis un parterre de roses blanches et de tulipes rouges. Encore ce paysage.... j'entends une voix, celui de Mila. Je tourne sur moi-même encore et encore. Je dis enfin:

"Ou êtes-vous? Montrez-vous Mila? Je veux savoir, qu'est-ce qui se passe?"

Je commence a verser quelques larmes. Tout est si étrange.... Je hurle:

"Dites-moi quelque chose!"

Je sentis quelque chose effleurer mon épaule. Je me suis retournée et ensuite apparait une voix:

"Cherche en toi la force...."

Je réplique:

"Quelle force?"

Alors comme par réflexe, j'ai chanté, j'ai chanté avec les larmes qui coulent sur mes joues. Je n'arrive pas a distinguer les mots sauf quelques-unes: "Etoiles de l'éternité" et "My world is in my dream". Des mots si poétiques. Je m'étonne de chanter si bien et même extrêmement bien. On dirait la voix d'un ange. Je n'ai jamais chanté de ma vie et pourtant, a maintes fois je l'ai voulu mais il y'a eu comme une force qui m' a empêchée d'ouvrir la bouche étant petite. Je ne me suis jamais demandée pourquoi.
Et puis tout s'éteint pour revenir sur le fond noir. Que m'arrive-t-il?

« Enchantée Diane, je suis Elwing Keitaro. »

Diane semblait réellement ravie d'avoir eu des informations, et tout autant d'avoir trouvé des livres. Elwing accepta avec joie la proposition de la jeune fille de continuer leur shopping ailleurs, elle avait remarqué un sympathique petit magasin un peu plus loin … Les caisses étant libres, les deux jeunes filles passèrent presque en même temps. Presque. Elwing n'ayant qu'un seul livre, cela lui prit moins de temps qu'à Diane. Alors que la jeune femme prenait son sac en déglutissant encore des 60 dollars qu'elle venait de lâcher dans un bouquin, son coup d'œil expert en reconnaissance de malaise en discerna un chez Diane. Elle eut juste le temps de se précipiter pour que celle-ci ne se fasse pas mal en tombant au sol et l'allongea, demandant aux curieux de lui laisser de l'air. Diane murmurait des choses qu'Elwing ne comprenait pas, mais ce n'était pas ça qui la préoccupait présentement. Elle enleva le haut de sa bure, dévoilant un corsage des plus sympathiques, mais là n'était pas l'important, et le passa sous la tête de la jeune fille inconsciente.

« Allez me chercher de l'eau, et aérez-moi cet espace. Allez, bougez-vous ! On n'a pas que ça à faire ! »

Le ton, sérieux, était celui de l'Elwing professionnelle, celle qui s'y connaissait. Qui était sûre d'elle. Elle posa sa main au niveau du poignet et posa son oreille contre la poitrine de Diane. Pouls, ok, respiration, ok. Ce n'était qu'un malaise. Mais diantre, il s'était passé si vite …

L'eau arriva enfin, elle attrapa dans son sac sa trousse de premier secours et sortit une bande qu'elle mouilla et posa sur le front de Diane, toujours perplexe quand à ce qui venait de se passer, surveillant du mieux les signes vitaux. C'était la seule chose qu'elle pouvait faire … Mais si ça durait trop longtemps, elle devrait appeler les secours ...

Je me réveille, ou je ne sais pas vraiment si je me réveille ou si c'était une autre hallucination. D'abord, tout a été flou pour n'apercevoir qu'une vaste étendue de lumières blanches. Je crois me lever. Mais mains s'agrippent au sol et je m'assois, la main sur mon visage tellement la lumière est forte. Détends-toi, respire un bon coup et tu iras mieux. Je regarde autour de moi, une foule de personnes se tiennent dans les alentours et Elwing est accroupie a coté de moi. Qu'est-ce qui s'est passé? Je me souviens maintenant. Elwing, les livres, Mila et les chants, tout me revient. Oh non! Tous me regardent! Et moi qui est venu ici pour avoir une journée tranquille..... J'ai quand même mal a la gorge et a la poitrine, comme si on m'a donné un coup de poing. Je me sens affolée. Ça fait mal! Je demande a Elwing d'une voix cassée:

"Elwing, qu'est-ce qui s'est passé?"

Je tousse un peu pour m'éclairer la voix. J'essaye de me lever mais en vain. Mes mains tremblent et pourtant je ne suis ni malade, ni blessée.... Je fais pitié, j'ai honte... Je réessaye de me lever et cette fois, je lui demande de l'aide:

"Elwing, tu pourrais m'aider a me lever?"

J'essaye de sourire. Je veux vraiment faire ce shopping. Bon, je vais attendre un peu avant de me relancer. Mais c'est bizarre de m'être réveillée avec une bande mouillée sur le front. Puis Elwing a a coté d'elle une trousse de soins. C'est elle qui m'a soignée? Je vais lui poser la question. Elle a vraiment l'air d'être docteur ou quelque chose du genre. Je n'attire que des problèmes. J'ai tellement dit de "désolés" dans ma vie que j'en suis venue a m'être désolée pour moi-même. Je vais rester optimiste, la journée n'est pas perdue! Je veux faire les boutiques.....

Après quelques instants, elle rouvrit les yeux. Elwing soupira, soulagée, mais pas entièrement rassurée pour autant. Certes, ça voulait bien dire que ce n’était que passager, mais … la guérisseuse restait inquiète. Après tout, rien ne garantissait qu’il n’y aurait aucune séquelle … C’est pourquoi Elwing prenait ses précautions avec la malade. Elle l’aida à s’asseoir, s’assurant qu’elle ne reparte pas en arrière. La perte d’équilibre après une chute étant une réaction normale, elle ne s’en formalisa pas outre mesure. Elle ausculta vite fait Diane. Mal à la gorge, poitrine douloureuse, sans doute un malaise cardiaque, mais pas de séquelle majeure apparemment. A surveiller, quand même. Elle prit un instant pour regarder les yeux et les réflexes, puis, en réponse à la question demandant de l’aide pour se lever, secoua la tête et planta sa main devant la figure de diane.

« Il semblerait que tu aies fait un malaise, j’aimerais m’assurer que c’est sans conséquence. Combien j’ai de doigts ? »

Voyant que la réponse était bonne, elle décida que la journée pouvait se poursuivre, mais posa des conditions à la poursuite du shopping.

« Interdiction de s’éloigner trop de moi, si jamais ça recommence je veux pouvoir être sur place immédiatement. De plus, au moindre signe inquiétant, on arrête tout. Ok ? »

Elle rangea la bande, après l’avoir essorée, dans sa trousse et ramassa les sacs contenant les livres, tendant à Diane celui qui lui revenait, puis tendit sa main à Diane pour l’aider à se remettre sur pieds, et remit son haut.

« Alors, où va-t-on ? »

En reprenant mes esprits, je me mets debout. Mes jambes ont tremblé avant de se stabiliser. Je caresse Milky pour le rassurer, il n'a pas arrêté de miauler depuis que je me suis évanouie. Je le prends alors dans les bras. Quelle histoire!
Mon coeur bat si vite mais, a un instant, il s'est stabilisé. Je n'ai jamais été malade comme ça.
Je marche, ouf ça va mieux! C'est tellement bizarre, ces rêves en continu et qui deviennent de plus en plus fort. Ils sont encore plus longs aussi. Je ne suis pas inquiète mais qu'est-ce qu'a voulu dire la voix par trouver ma force. Je regarde devant et voila que je trouve une robe superbe. Je prends la main d'Elwing sans plus tarder et cours vers le magasin en tirant Elwing de force tout droit vers cette robe. Le magasin s'appelle "Pretty and Rock". Je la regarde par la vitrine, c'est une robe mauve foncé a encolure ronde ouverte et taille smockée. Elle est trop jolie même si cela ne fait pas vraiment féerique. Je mettrai ma banque a bruler mais je veux cette robe! Je m'exclame d'un air très enthousiaste:

"Elwing, que penses-tu de ce magasin? On entre?"

Je regarde la robe. J'en suis tombée amoureuse.... J'ai l'air ridicule comme ça.... bah tant pis! J'ai les yeux grands ouverts devant la vitrine.
La vendeuse me regarde bizarrement....

Diane avait repris des couleurs et semblait se sentir vraiment mieux. Tellement bien d'ailleurs qu'au bout d'un petit temps de marche, alors qu'elle vient de remarquer une boutique de vêtements qui a l'air de lui plaire, Diane l'entraîna en courant vers ce dernier et sa vitrine, toute enthousiaste. Bon, voyons le bon côté des choses, au moins elle avait respecté la règle disant de ne pas d'éloigner … Tout en reprenant son souffle -courir n'avait jamais été son truc, sauf pour fuir bien sûr, mais depuis peu cela arrivait rarement et il fallait bien avouer que la jeune demoiselle manquait de sport- elle regarda Diane, les yeux grands ouverts, bavant devant une robe de la vitrine. Plutôt jolie, il était vraie, bien que pas du tout dans le style d'Elwing. Celle-ci sourit, et désigna l'entrée du magasin.

« Je t'en prie, allons-y. Je te suis. »

Elle entra à la suite de la fée dans la boutique, et entreprit de la suivre. Elle n'avait aucunement besoin d'habits, aussi ne portait-elle nulle attention aux allées de vêtements qui s'étalaient sous leurs yeux … Ce qui n'était pas le cas de Diane, qui semblait rechercher frénétiquement sa robe ...

A ces mots, je m'exécute tout de suite. J'entre dans le magasin et avec qu'une seule idée en tête, la robe! Je la cherche dans les moindres recoins mais rien. Elle ne sait pas que c'est moi la championne de cache-cache. La vendeuse me regarde encore plus étrangement qu'avant. Est-ce que j'ai un bouton sur le visage? Bon, je ne vais pas en faire une fixette. En passant par le fond du magasin et, en longeant quelques vêtements, j'ai trouvé l'amour de ma vie! Est-ce que c'est ça la prédiction? Une robe? C'est drôle quand même! Je fais un large sourire avant de regarder l'étiquette, 63 DM! Quoi! Tant que ça? Bien qu'il y ait d'autres articles en vente tout aussi joli et moins cher, je veux celui-la. Pourquoi se compliquer la vie avec le prix, je n'aurai qu'a manger du chinois quelques jours de plus. A cote, il y'a aussi un joli bracelet argenté incrusté de perle, j'ai eu une idée! Je m'adresse a la vendeuse:

"Bonjour, je voudrai acheter ça.... et ça...."

Je lui donne les billets et m'approche d'Elwing qui est dans un coin du magasin. Elle n'a pas l'air intéressée pas les habits. Je lui suggère donc:

"Elwing, ferme les yeux!"

J'adore faire des petites surprises a l'improviste.

Elwing vit, et suivit, Diane qui cherchait à tâtons dans les rayons, s'amusant de la fixation qu'elle faisait sur un article tel qu'une robe, jolie, certes, mais cela restait une robe, quelque chose qu'on pouvait coudre pour dix fois moins cher depuis chez soi ... Bon, peut-être pas pour la même qualité, mais cela restait un habit fonctionnel, et c'était tout ce qu'on lui demandait. Enfin ... c'était là tout qu'Elwing, en tous cas, demandait. Mais cet amusement était loin d'être méchant, ressemblant plutôt à celui d'une mère qui rirait de sa fille. Un instant, une certaine déprime s'empara d'elle à cette pensée, et elle se força à réfléchir à autre chose, jetant un regard neutre sur les différents articles du magasins, lorsqu'elle entendit Diane l'appeler d'un peu plus loin, lui ordonnant de fermer les yeux. Hein ? Pourquoi ?

Elle s'exécuta avec un certaine appréhension. Certes, le ton de la jeune fille était enjoué, et non pas empli de détresse, mais Elwing n'avait plus vraiment l'habitude des surprises, ou en tous cas des bonnes surprises. Elle se retourna, une ride d'inquiétude barrant son front.

« Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Lorsqu'elle a fermé les yeux, j'ai pris le petit paquet caché derrière mon dos et je me suis empressée a dire gaiement:

"Tada! Tu peux ouvrir les yeux!"

Je lui tends le mystérieux paquet avec un grand sourire. Je suis impatiente de voir sa tête quand elle l'ouvrira. Le paquet est violet avec de la dentelle en guise de noeud papillon. Je ne sais pas si ça va lui plaire mais, c'est l'intention qui compte, non? Oh non et, si ça ne lui plait pas. Bon, calme, calme.... J'ai toujours eu ce problème de claquer tout mon argent dans les cadeaux mais, cette fois, papa va être fier de moi. Je n'ai pas dépensé le tout en une fois pour les objets offerts. J'ai payé plus pour moi!

J'ai toujours eu peur qu'on m'oublie.... j'ai toujours eu peur que les personnes qui me côtoient soient tristes.... J'ai encore ces souvenirs....

Ressaisis-toi! Je ne dois pas m'apitoyer sur mon sort. Il faut juste croquer la vie a pleines dents! Je suis toute excitée! La surprise tombe a pique. Je lui dois bien ça!

Ici commence la partie descriptive, à couper si vous n'avez pas trop e temps devant vous ou bien tout simplement si les passages sans actions vous gonflent sérieusement. Il est à noter que l'auteur aura quand même fait tout son possible pour que cette partie soit lisible et un peu intéressante, notamment en faisant en sorte qu'elle ne soit pas trop longue. Il est d'ailleurs fort probable que l'introduction complètement inutile et idiote que vous êtes en train de lire soit au final plus longue que ladite description et vous ai fait perdre bien plus de temps que d'être directement passé à celle-ci. Intriguant, non ?

Fin de la description, merci d'avoir lu si vous l'avez fait, bande de fainéants sinon. Au final ce passage n'était pas si court que ça, quand à sa lisibilité ... L'auteur vous laisse seul juge, mais soyez indulgents.

Woh, merci beaucoup, il est magnifique ! Je ne sais pas trop quoi dire ...

Si je peux faire quoi que ce soit pour te rendre la pareille ... N'hésite surtout pas !

Ce bracelet a l'air de lui plaire. Je suis heureuse d'avoir fait sourire quelqu'un aujourd'hui. J'ai donc répliqué:

"Non, tu m'as déjà rendue la pareille, ton sourire me suffit."

Je sais que je viens de la connaitre mais.... rien ne m'empêche de m'attacher a elle, non? Pourquoi toujours se fatiguer a hésiter? Je sais que c'est simplement naïf de ma part mais rien ne dit le contraire.... Se faire traiter de poire ne va pas me faire changer d'avis. Et puis c'est délicieux une poire! Je préfère profiter de la vie simplement et sans hésitation.
La vie m'a appris a ne plus attendre a ce que quelqu'un me tend la main. Je préfère m'y risquer. Le tout pour le tout!

Il ne faut pas que la journée finisse comme ça! J'ai faim justement! Je rêve déjà d'une glace.... Je lui propose alors:

"Que penses-tu Elwing de faire plus ample connaissance en mangeant une glace?"

Je frétille d'impatience, mon ventre va rendre l'âme si ça continue.... encore une sottise, tant mieux que je ne l'aie pas dit tout haut....

Diane surprit agréablement Elwing en lui répondant qu'elle ne lui devait rien. Vraiment sympathique cette jeune femme ! S'en suivit alors une proposition étrange. Faire connaissance ? Manger une glace ? Hum … Et pourquoi pas ? Elle accepta l'invitation avec engouement et les deux jeunes filles sortirent du magasin de vêtements et accessoires pour se diriger vers le coin plus orienté « restauration ». L'après-midi était bien avancée, la chaleur s'accumulait, et cela se sentit dès qu'elles posèrent le pied hors de la zone climatisée. La moiteur leur tomba dessus comme la pluie sur un parapluie, sauf que là il n'y avait pas de parapluie, et encore moins de pluie.

Non loin de là, un homme d'une quarantaine d'années haranguait la foule, vantant ses produits qui, cela tombait bien, étaient des glaces. Elles s'approchèrent. Le marchand élevait ses produits au rang de meilleurs glaces du monde, ce qui ne manquait pas de faire sourire les badauds, habitués à ce que chaque marchand soit le meilleur et ses productions, incomparables et indispensables. Sentant l'attrait pour son échoppe suffisant, le glacier décida de jouer son coup marketing de la journée et déclara qu'il offrait des glaces, tout en désignant quelques personne dans la foule. Diane et Elwing en faisaient partie : quelle chance ! Après un jeune garçon et sa mère, elles s'avancèrent pour choisir le parfum qu'elles voulaient : vanille en l’occurrence pour Elwing. La seule condition pour avoir la glace gratuite était de donner son avis dessus, bien sûr il valait mieux dire qu'elle était effectivement délicieuse, mais il n'y avait pas trop à se forcer, car c'était bien vrai. Elwing n'avait sans doute pas essayé tous les glaciers du monde, loin de là, mais à défaut, c'était la meilleure qu'elle ait jamais mangée. Ne restait plus qu'à trouver un endroit où se poser parce que, mine de rien, elles avaient sacrément marché, et leurs pieds commençaient à le leur faire sentir. Continuant leur route, elles tombèrent sur un petit parc où elles décidèrent de se poser, tentées par un banc à l'ombre des tilleuls.

« Tu habites Gardenia, ou bien ailleurs ? »

Il était vrai qu'elles s'étaient rencontrées dans une boutique de la ville, mais peut-être Diane venait-elle d'ailleurs ... Peut-être même de Teenage Island, comme elle, qui sait ?

Apres ces agréables moments dans la boutique, on est sortie pour aller chercher un vendeur de glace. On a été attirée par celui qui n'arrête pas de hurler les mérites de ses glaces. Mais elles sont gratuites! J'en ai pris une a la framboise et au citron. J'ai dit tout haut, j'ai oublié de me taire:

"Elles sont bonnes sauf que le citron contient plus de sucre que de citron, miam."

Quand je me suis rendu compte, cela a été trop tard. Tant mieux que presque personne n'a écouté.
On s'est dirigée vers un parc ou on s'est arrêtée et s'est assise sur un banc tout près d'un tilleul. Celui-ci est gigantesque (20 mètres environ) et nous fait de l'ombre. Je sens déjà la brise qui nous caresse et qui fait balancer les branches de l'arbre d'un endroit a un autre. J'ai toujours aimé voir la lumière transpercer les feuilles et faire des milliers d'étoiles. Que c'est beau!
Je déguste ma glace, sous cette chaleur, le gout est meilleur. Puis Elwing entame la discussion. Gardenia? Alors, j'ai l'air d'une habitante de Gardenia? Super! J'ai du ne pas paraitre un peu..... désorientée, ce qui est le cas mais puisque je n'ai suivi que mon instinct. Je suis contente de ne pas avoir l'apparence d'une pauvre fille perdue dans les bois, ce que j'ai été maintes fois...
Je lui réponds:

"Non, je vis a Teenage Island, dans le quartier de Fairy Dust."

Elle pourrait être ma voisine, ce serait très sympa! Je m'imagine déjà les visites entre amies et les anniversaires. Je rêvasse....
Oh arrête, sinon la déception sera plus grande. Je continue a lécher frénétiquement ma glace pour ne pas perdre la raison.

Petit moment de flottement, le temps que les neurones se connectent, et passent de la glace au quartier d'habitation. Fairy dust, à Teenage Island ? Mais c'était juste à côté de chez elle, ça ! Ça alors, le destin jouait parfois de drôles de tours aux gens. Voyant dans le regard de la jeune fille qu'elle semblait avoir la folle espérance qu'elles habitent au même endroit, Elwing décida de lui révéler où elle-même habitait.

« Pour ma part, je vis dans Magician Alley. Juste à côté, en fait. »

Il n'était pas dans ses habitudes de révéler ainsi où elle vivait à des inconnus, aussi gentils soient-ils, mais quelque chose la mettait en confiance avec la jeune fée. Prudence, il ne faudrait pas non plus en perdre toute trace de bon sens.

Sa glace finie, elle jeta la serviette en papier dans la corbeille la plus proche avant de s'étirer légèrement.

« Bon, je crois qu'il est temps de repartir. Une idée de chemin ? »

Je finis ma glace après Elwing et je réfléchis ensuite a une idée de lieu ou s'amuser.... Boutique, c'est fait. Glace, c'est fait. Bouquins, c'est fait. Pourquoi ne pas aller chez moi? Je ne sais pas vraiment si c'est approprié alors je le laisse de coté. Je respire un bon coup avant de proposer mon idée:

"Je ne connais pas vraiment la ville, alors je ne suis pas vraiment informée des super endroits qu'il peut y avoir. Que dis-tu que l'on visite les moindres recoins? On fera plus connaissance en chemin si tu veux?"

Je la regarde dans les yeux pour voir si elle est déçue. J'aime pourtant tout préparer en avance mais quand mon coté "tête en l'air" prend le dessus.... C'est la dure existence! Je me remets a réfléchir pour trouver une idée au plus vite. En fin de compte, c'était une bonne suggestion. Je m'écrie:

"On pourra jouer aux chasseuses des bonnes affaires ou encore, voir des expositions et des animations en tout genre! J'adorerai voir s'il y a une boutique pour animaux!"

J'ai trouvé un point en commun puisqu'elle possède aussi un chat.

Elle réfléchit un moment avant de proposer une visite de la ville. Visiter la ville … Elwing prit le temps de regarder l'heure à son portable avant d'acquiescer : il ne faudrait pas qu'elle(s) rentre(nt) trop tard. Mais ça allait, elles avaient du temps devant elles. Elwing adhéra donc à l'idée, se disant qu'il fallait qu'elle refasse un stock de nourriture pour son chat, et que peut-être de la compagnie ne lui ferait pas de mal … Tiens, le chat, elle l'avait presque oublié celui-là, comment avait-elle pu ? C'était impensable, il lui faudrait réparer ça, et au plus tôt. Heureusement celui-ci se orait le ventre au soleil, juste à côté. Comme mû par un lien télépathique, il releva la tête et la regarda. Elle baissa sa main, le chat venant s'y frotter, avant de se lever du banc où elle s'était rassise.

« Bon, eh bien je te suis, errons donc dans la ville. »

En espérant qu'elles trouvent vraiment quelque chose d'utile et ne perdent pas leur temps.

En voyant sa réaction, je me lève d'un bond du banc, prends mon chaton dans mes mains en le chatouillant un peu. Je parle a mon chat, je sais que ce n'est pas terrible:

"Toi, tu vas être gâté aujourd'hui."

Je vois qu'Elwing tient elle aussi a son chat. Elle habite près de chez moi, ce sera super de faire des petites visites entre nous. Je continue la précédente discussion:

"Tu disais que tu habitais au Magician Alley, j'y suis déjà allée! C'est décidé, tu es la bienvenue chez moi! Tu peux venir quand tu veux!"

Je souris et je regarde le chat:

"Toi aussi t'es le bienvenue."

J'ai un moment de réflexion, je ne connais pas le nom de ce gentil minou. Je pose la question a Elwing:

"Ah, mais je ne connais pas ton nom, comment s'appelle-t-il Elwing?"

Il est tellement chou. Pendant ce temps-la, Milky dort dans mes bras. Fatigué de la journée qu'il a eu, mais surtout de la chasse au papillon qu'il a fait lorsqu'on a mangé la glace en dessous de l'arbre.

Elwing sourit gentiment à l'annonce de diane concernant le fait qu'elle soit la bienvenue chez elle. Oui, vraiment très sympathique cette jeune fille. Elle se rembrunit un peu quand elle commença à parler du chat. Comment s'appelait-il ? Un instant, Elwing hésita à lui répondre, avant de se rendre compte que c'était complètement idiot. Personne ne pouvait savoir ce que représentait ce nom, alors il n'y avait aucune raison de le lui cacher, n'est-ce pas ? Pourtant … Pour elle, cela revenait à dévoiler une part d'elle-même, en quelque sorte, la mettant mal à l'aise. Elle soupira. Non, tout se passerait bien, il n'y avait pas de raison. Erwan restait … Erwan. Et ce n'était pas parce qu'elle dirait son nom en présence de quelqu'un qu'il allait partir. Il le lui avait dit après tout : il resterait toujours avec elle. Toujours. Elle eut un sourire triste.

« Erwan. Il s'appelle Erwan. »

Elle sentit un poids dans sa poitrine à cet instant et se leva, profitant de ce mouvement pour un cacher son visage décomposé et essayer de se refaire une figure correcte, autant que possible. Pour se donner une contenance, elle attrapa la petite boule blanche et la cala dans ses bras. Les battements du cœur et la chaleur de l'animal la rassurèrent, inconsciemment. Elle se retourna donc vers Diane, et tenta un sourire.

« On ne devrait pas trop traîner si on ne veut pas rentrer trop tard, l'après-midi est déjà bien avancée, après tout. »

J'ai senti subitement que quelque chose ne va pas, cela doit être qu'une impression. Je réponds a sa suggestion:

"Tu as raison, ce ne serait pas raisonnable."

Je continue la marche gaiement et milky dans les bras. On parcourt des avenues et moi, je regarde comme une girouette tout ce qui se passe autour de moi. La ville, aussi vivante le jour que la nuit, donne une part de mystère dans cet éclat un peu amoindri par le temps. Il y'a tellement de genres de boutiques qu'on ne sait ou se donner de la tête. Des gens criant de leur exceptionnelle promotion ou d'autres qui se vantent de leurs affaires. Je suis comme une petite fille égarée qui a trouvé un lac caché dans une foret. Je suis surtout méfiante car j'ai peur que Mila surgissent d'un coup. Je n'aurais pas du regarder un film d'horreur la veille.
Je marche dans les avenues magiques, et c'est vraiment l'adjectif approprié, de la ville en cherchant désespérément une animalerie. Je vais quand même passer un bon moment en discutant avec Elwing. Elle est si douce et ne se moque pas du premier coup d'oeil sur moi. Elle est si mature que ça me réchauffe le coeur de la savoir près de moi, Je m'attache trop vite aux gens. Je ne devrais pas être aussi naïve avec les nouvelles connaissances mais je sens que je peux lui faire confiance. Elle a aimé mon cadeau donc elle n'est pas vraiment a craindre. Quel supposition! Je dois commencer maintenant la conversation:

"Tu es donc une magicienne, est-ce que tu as une spécialité? Tu es médecin? c'est parce que j'ai remarqué la trousse de soin que tu avais a coté de toi."

Lorsque je me suis évanouie, seule Elwing a été la près de moi. Je me sens pourtant si désorientée a cause de mes lacunes en magie. J'ai peur de décevoir mes parents et mes amis, mon amie. Je veux toutefois tout connaitre pour pouvoir aider un maximum. La médecine est un secteur que je m'y risquerais volontiers si c'est pour aider les autres. Car je sais ce que cela fait de tomber malade a n'importe quel coup de vent, d'être faible et de ne jamais trouver la paix qu'après un mois a souffrir. Peut-être que dans les études en magie des fées, il y comporte un sort pour guérir les gens. Je veux a tout prix le connaitre quand je rentrerai a la maison.

Les deux jeunes filles se mirent en marche, reprenant leur errance au sein de la ville, cherchant des yeux une bonne boutique tout en continuant la discussion qui changea de sujet pour dériver sur sa spécialité : la médecine. Ah, ça, elle maitrisait. Elle repensa au malaise de la jeune femme quelques heures plus tôt. Violent, sur le coup, mais elle avait l'air de s'en être vraiment remise, et aucun effets secondaires notoires n'étaient à noter (joli placement d'allitération en n ! hahaha [totalement inutile par ailleurs, également])

« Oui. Même si les magiciens peuvent utiliser toute sorte de magie, ils ont souvent une préférence quelque part, et pour moi c'est la médecine. enfin, les bases n'ont pas besoin de magie, mais c'est vrai que souvent, cela aide dans les cas plus compliqués. »

Et par plus compliqué elle entendait les multiples blessures, brûlures, fractures que pouvaient se faire les être magiques. et puis, il était certain que soigner un elfe était plus simple avec de la magie que s'il fallait étudier toute leur anatomie et savoir à quoi ils étaient allergiques. Alors que pour un rhume ... franchement, ça n'allait pas chercher bien loin. Même si parfois ça pouvait amener bien loin .... Passons.

« Tu as sûrement déjà dû faire un peu de secourisme, non ? »

En général tout humain en faisait une fois dans sa vie ... au moins sur Terre ! Car sur les autres planètes, Elwing devait bien avouer ignorer tout ... et même ignorer si cela existait. allez savoir ...

Je réponds d'un air très enthousiaste:

"Ouaaah, c'est surprenant! Je trouve que médecin magicien ça en jette! C'est un métier noble et bénéfique a la fois. Je t'envie!"

Du secourisme.... Ah oui, j'ai trouvé! Je n'ai été qu'une très petite fille auparavant et j'ai absolument voulu aider, prouver que je peux être utile. D'habitude, c'est a moi que l'on fait du secourisme.... Surtout que je n'ai pas arrêté de trébucher, tomber des escaliers, faire des "presque-noyade".... Les habitants ont même pensé que je suis suicidaire!

Ce jour-la, on m'a autorisé a regarder, malgré mon très jeune age, après mes incessantes supplications et les yeux doux a très forte dose. Je peux être agaçante des fois. Je m'assois sur une chaise et j'ai regardé les personnes en train de faire des massages cardiaques. Cela a paru comme de la magie a travers mes yeux d'enfant et j'ai été stupéfaite par cet esprit de courage. Aider les gens est devenue un objectif a atteindre et Aicha seule sait combien j'en ai maintenant, d'objectif j'entends. Pour la suite, il faut le deviner.... J'ai essayé cette technique sur tout le monde a compter mes parents, le chien de la voisine et la voisine avec. C'était plus a mourir de rire que noble.

Je continue mes dires en faisant un petit rire gêné:

"Oui, un peu c'est vrai mais c'était une catastrophe ce jour-la. J'ai fait des massages cardiaques sur des chiens, des tortues et encore toute la journée dans le voisinage!"

La honte! Elle va me prendre pour un imbécile heureux....

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